Grève des loyers
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Résidences universitaires : les raisons de la colère

La situation des Centres Régionaux des Å’uvres Universitaires et Scolaires (CROUS) se dégrade années après années. Les conséquences se répercutent sur le coût des services rendus par le CROUS ainsi que sur la qualité de vie des étudiants : augmentation de 40 centimes en 7 ans du coût du ticket de restaurant universitaire (il est aujourd’hui à 2,90€), augmentation de 2.24% du loyer en 2009/2010 et d’au moins 4% pour 2010/2011, modification des critères d’attribution des bourses, insalubrité croissante des résidences universitaires...


La situation des Centres Régionaux des Å’uvres Universitaires et Scolaires (CROUS) se dégrade années après années. Les conséquences se répercutent sur le coût des services rendus par le CROUS ainsi que sur la qualité de vie des étudiants : augmentation de 40 centimes en 7 ans du coût du ticket de restaurant universitaire (il est aujourd’hui à 2,90€), augmentation de 2.24% du loyer en 2009/2010 et d’au moins 4% pour 2010/2011, modification des critères d’attribution des bourses, insalubrité croissante des résidences universitaires...

« La faute à qui ? Au désengagement de l’État ! »

La ministre de l’enseignement supérieur, Valérie Pécresse, par le biais du CNOUS, incite les CROUS à fonctionner sur « fonds propres », c’est à dire grâce aux recettes de fonctionnement, autrement dit l’argent des étudiants. Pour résumer, l’État se désengage progressivement du CROUS, et ce dernier augmente progressivement ses tarifs.

« Les étudiants ne doivent pas être les vaches à lait du désengagement de l’État. »

Face à l’urgence sociale et à la précarité grandissante, c’est un ras-le-bol général des étudiants qui se manifeste. Quatre revendications principales émergent :

- pas d’augmentation de loyers à la rentrée 2010

  • le ticket de Resto-U à 2,50€ (revenir à 50% de financement état)
  • la rénovation et la construction massive de logements sociaux étudiants à bas loyers
  • l’augmentation des bourses de 20% et le doublement du nombre de boursiers

Pour obtenir gain de cause sur ces revendications légitimes, les étudiants en résidence s’organisent collectivement en arrêtant de payer leurs loyers. L’objectif est d’obtenir un réengagement massif de l’État pour garantir un service public de qualité. Il y a actuellement plus de 350 grévistes recensés des loyers à Lille (chiffre en constante augmentation) et le mouvement tend à prendre ailleurs en France.

« Nous appelons tous les étudiants en résidence universitaire à suspendre le paiement de leur loyer pour exiger un réengagement massif de l’État. »

Mouvement soutenu par : La Fédération des Étudiants en Résidence Universitaire de France (FERUF) de Lille, l’Union des Étudiants Communistes (UEC) et l’Union National CGT-CROUS

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